Pétrolier brisé au large
de la Bretagne: pas de marée noire |
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Le mauvais
temps, à l'origine du naufrage du pétrolier maltais Erika, qui
s'est brisé au large de la Bretagne dimanche à l'aube, écarte
tout risque immédiat de pollution sur le littoral
français. |
Le mauvais temps, à
l'origine du naufrage du pétrolier maltais Erika, qui s'est
brisé au large de la Bretagne dimanche à l'aube, écarte tout
risque immédiat de pollution sur le littoral français, alors
que les autorités ont déclenché le plan Polmar-mer qui permet
de faire appel à des sociétés privées, notamment
étrangères. La partie arrière du bateau, qui laisse fuir du
fioul lourd, est remorquée à vitesse très réduite vers la
haute mer par le puissant remorqueur Abeille Flandre, afin de
limiter les risques de marée noire. Quant à la proue, dressée
à la verticale et dont les cales apparemment ne fuient pas,
elle risque en dérivant de finir à la côte. Elle est
surveillée par un remorqueur de la Marine nationale et la
Préfecture maritime de Brest cherche le moyen de la contrôler.
Le tanker brisé aurait laissé échapper entre 2.000 et 5.000
tonnes de fioul, sur les 24.000 m3 qu'il
transportait. Immatriculé à La Valette (Malte), ce
pétrolier de 50.000 tonnes, construit il y a vingt-cinq ans et
affrété par la compagnie française Total, "n'était pas un
bateau-poubelle", selon le préfet maritime. Ses vingt-six
marins indiens ont été sauvés.
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