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Google se lance sur le marché de l'actu
Monde, sport, économie ou encore «entertainment»: le moteur cherche désormais l'actualité (en anglais). Et la hiérarchise.
Par Erwan CARIO

lundi 23 septembre 2002
(Liberation.fr - 18:53)


 
 
 

 

'info est là, sans aucun doute. Il est même précisé que la dernière actualisation date de dix minutes. Lundi 23 septembre, milieu d'après-midi, quelque part sur le web: la Une porte sur Ramallah, avec 2.073 articles référencés, tandis que le deuxième titre pointe vers la victoire de Schroeder. Il ne s'agit pas d'un nouveau site d'actualité, mais du nouveau service de Google, «Google News». Ce nouvel outil –anglophone– pointe vers environ 4.000 sites de news à travers le monde. De CNN à Reuters, en passant par le World Socialist Web Site, organe du «Comité International de la quatrième Internationale». Dans une mise en page sobre, typique du célèbre moteur de recherche, la page d'accueil aborde une trentaine de sujets organisés en huit rubriques (A la une, monde, business, sport, etc.). Les appels des articles sont même, la plupart du temps, illustrés par une image tirée du site d'origine.

Algorithmes. Pour ce faire, et hiérarchiser toute l'information dans cette home page, Google ne s'est pas doté d'une véritable équipe éditoriale. Loin de là. C'est d'ailleurs expliqué dans le texte de présentation: il s'agit là d'un «service d'actualité organisé uniquement à partir d'algorithmes informatiques, sans la moindre intervention humaine». Et même de préciser: «Google n'emploie aucun rédacteur, éditeur, ou rédacteur en chef». Seule précision concernant ces algorithmes quasi-magiques: «La méthode reste dans la tradition de Google, qui se base principalement sur le jugement collectif des éditeurs de sites pour déterminer quels sites offrent l'information la plus valable et la plus pertinente.»

Béta. Tout n'est pas encore parfait et les développeurs de Google continuent d'affiner les critères de sélection. Mais le moteur de recherche se dédouane d'emblée de tout disfonctionnement: il s'agit d'un bêta-test. Ce qui revient à dire que Google met à disposition un outil sans en garantir la fiabilité. Les internautes sont alors appelés à faire remonter les bugs et autres comportements anormaux afin de perfectionner le dispositif. En 2001 déjà, après l'acquisition de deja.com, la partie concernant la recherche de messages dans les newsgroups était passée par une phase de bêta-test. Tout comme, encore actuellement, l'outil de traduction automatique (language tools).
«Le bêta-test, explique Franck Poisson, directeur commercial de Google France, est un laboratoire qui permet de vérifier la technologie, et aussi d'estimer l'intérêt suscité par le nouveau service en terme de trafic. Et donc de rentabilité publicitaire.»

Les internautes français devront encore attendre un peu avant de profiter de cette fonctionnalité dans la langue de Molière. «L'adaptation française n'est pas d'actualité, précise Franck Poisson. Il faut d'abord que cet outil passe le stade de la bêta aux Etats-Unis. On se posera alors la question de savoir s'il est possible de monétiser le trafic généré pour la France.»

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