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        I N N O V A T I O N S 
      
        
        
          PC de salon et clavier immatériel: les tendances de 
            2003 
            Cette année, le téléphone se transforme 
              en assistant polyvalent tandis que l'ordinateur se prend pour une 
              télévision. Voici ce qui vous attend.  
            PAR GABRIEL 
            SIGRIST  |  
        
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           Le millésime 2002 a 
            été marqué par l'arrivée de la couleur dans les téléphones et le 
            développement fulgurant des écrans plats, tant au bureau qu'à la 
            maison. Que nous réserve 2003? Sélection de quelques nouveautés qui 
            arriveront sur le marché dans le courant de l'année. 
  Le 
            PC au salon 
  Les constructeurs d'ordinateurs veulent 
            faire du PC la centrale de divertissement de la maison. Muni d'une 
            télécommande, d'un lecteur DVD, d'une carte-son surround et d'un 
            tuner TV, le HP 
            Media Center illustre ce phénomène. 
  Déjà disponible aux 
            Etats-Unis et, dès ce printemps, en Suisse pour un peu plus de 2'000 
            francs (sans écran ni haut-parleurs), il s'installe au salon, se 
            branche sur la télévision et permet de regarder des DVD, 
            d'enregistrer les émissions directement sur son disque dur, et, bien 
            sûr, de télécharger des films et de la musique sur le net. 
            
  Une petite dizaine de constructeurs proposent des 
            configurations équivalentes, munies de la version «Media Center» de 
            Windows 
            XP qui se destine à cette nouvelle génération de machines. 
            
  Parmi les autres nouveautés du secteur, on notera l'arrivée 
            en milieu d'année d'Office 11 qui intègre le langage XML et facilite 
            le partage des données entre usagers et machines. Par ailleurs, les 
            applications pour Tablet PC (ordinateurs portables qui peuvent 
            s'utiliser sans clavier ni souris) se multiplieront. 
            
  Clavier immatériel 
  Sans doute l'une des plus 
            étonnantes inventions à apparaître cette année: le clavier virtuel 
            de la firme californienne Canesta permet d'introduire des 
            données en dactylographiant directement sur la table. Au moyen d'un 
            rayon laser, il projette le contour des touches d'un clavier qu'un 
            système révolutionnaire de perception permet d'utiliser. Il se 
            destine aux agendas électroniques portables (Palm/Pocket PC) ou aux 
            Tablet PC mentionnés plus haut. Le japonais NEC a déjà signé un 
            partenariat avec Canesta et compte intégrer ce clavier virtuel dans 
            sa gamme, dans le courant de l'année. 
  «Des constructeurs de 
            téléphones mobiles s'intéressent aussi à cette technologie, ajoute 
            Paul Michelson porte-parole de Canesta. Le système reste accessible, 
            car l'intégration du clavier virtuel ne coûte pas plus de 100 à 200 
            francs au constructeur.» 
  Téléphones à tout faire 
            
  L'intégration du multimédia dans les téléphones mobiles va 
            s'accélérer au pas de charge. Sur le modèle du cellulaire SPV équipé 
            d'une version adaptée de Windows (lire notre édition du 17 
            novembre), le téléphone tribande Sony Ericsson P800 
            intègre toutes les fonctions d'un agenda électronique et quelques 
            originalités: il possède un haut-parleur puissant (qui permet 
            d'écouter des MP3, mais aussi de faire des conférences 
            téléphoniques), une caméra et un logiciel de reconnaissance 
            d'écriture. Sur un système d'exploitation Symbian, concurrent 
            européen de Microsoft, il fait tourner un navigateur internet, un 
            lecteur vidéo et audio, une foule de jeux et une suite de logiciels 
            bureautiques. 
  Avec son grand écran couleur, le P800 
            s'annonce comme l'un des appareils les plus branchés à exhiber en 
            2003. Il sera disponible dès la fin du mois pour 1'390 francs (sans 
            abonnement). 
  Moins cher, le HipTop risque de faire parler de 
            lui en Europe, après avoir cartonné aux Etats-Unis. Ce petit 
            téléphone d'un constructeur américain au nom provocateur de Danger 
            permet de surfer sur le net et de lire ses e-mails (y compris les 
            pièces jointes) sur un écran noir-blanc qui coulisse élégamment. 
            
  On peut aussi lui relier une petite caméra. «Nous prévoyons 
            de le lancer en milieu d'année en Europe, explique Susan Moseley, 
            directrice du marketing de Danger. Nous n'avons pas encore choisi 
            l'opérateur partenaire, ce qui déterminera les pays ciblés.» 
            
  Le HipTop est vendu moins de 500 francs aux Etats-Unis sous 
            le nom de Sidekick, avec la filiale américaine de l'opérateur 
            allemand T-Mobile. Dans une cible plus jeune dans le même marché, 
            Nokia attend beaucoup de son N-Gage, 
            qui associe une console de jeux à un téléphone mobile. Avantage de 
            cet appareil d'un nouveau genre par rapport à un GameBoy classique: 
            les jeux à plusieurs, grâce à une connexion Bluetooth à courte 
            distance ou même au travers du réseau GSM. 
  Les jeux seront 
            fournis sur des cartes amovibles MMC. Le prix et la disponibilité du 
            N-Gage seront annoncés en début d'année. 
  Télévision 
            numérique 
  L'offre télévisuelle suisse ne cesse de 
            s'étoffer grâce à la transmission en numérique sur le câble. 
            Actuellement, c'est à Genève que la palette de programmes 
            disponibles est la plus large: le service de base Digicable 
            propose 52 chaînes télé et 114 en radio, auxquels s'ajoutent une 
            vingtaine de bouquets thématiques (musique, cinéma) ou linguistiques 
            (italien, arabe, portugais, etc.). 
  Depuis peu, Digicable 
            propose aussi des chaînes à la carte, facturées entre 1 franc 75 
            («Musique classique») à 17 francs 50 (la chaîne adulte «XXL»). 
            
  «En 2003, notre offre francophone va encore s'étendre, avec 
            notamment du cinéma, explique Paul-Edmond Delay, directeur de 
            Digicable. Des pourparlers avancés sont aussi en cours pour une 
            chaîne brésilienne.» Le prix reste un frein, car, en plus des 
            chaînes payantes, le numérique implique la location ou l'achat d'un 
            décodeur. «Pour la fin 2003, nous voulons vendre un décodeur à moins 
            de 200 francs, contre environ 500 aujourd'hui», répond Paul-Edmond 
            Delay. 
  Dans les autres cantons, Cablecom propose 
            un nombre de chaînes moins important et un décodeur à 695 francs, ou 
            encore 19 francs par mois à la location. 
  -------  Une 
            version de cet article de Largeur.com a été publiée le 5 janvier 
            2003 dans l'hebdomadaire Dimanche.ch. 
  Retrouvez 
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