• LE MONDE | 08.03.03 |
13h03 L'explication d'Edwy Plenel Je ne lis jamais la chronique du médiateur avant sa publication. C'est un principe. Samedi 1er mars, il m'a cependant été signalé, très peu de temps avant le bouclage de 10 h 30, qu'elle donnait une information sur notre vie interne que je n'avais pas retransmise dans les mêmes termes à toute la rédaction. Dans un moment particulier, où notre collectivité est attaquée, j'ai été, de plus, étonné que le médiateur ne m'ait pas demandé quelle était ma réponse aux lecteurs qui trouvaient que nous n'avions pas assez répondu au livre de Péan et Cohen et quelles étaient nos intentions pour les jours à venir. J'ai donc tenté de joindre Robert Solé et, n'ayant pu l'atteindre, j'ai demandé à Jean-Marie Colombani de supprimer ces quelques lignes, en laissant toute sa place aux commentaires personnels du médiateur. Tout cela s'est fait, évidemment, dans la précipitation et, à l'évidence, la coupe était excessive. Les trois premières phrases, qui ont été malencontreusement coupées, relevaient du jugement du médiateur et n'auraient donc pas dû l'être. Je prie nos lecteurs de bien vouloir excuser cet infime, et exceptionnel, abus de pouvoir. Depuis, avec Robert Solé, nous nous sommes confraternellement expliqués, l'incident n'ayant pas été inutile. Il me semble, lui ai-je dit, que le médiateur doit aussi veiller à donner explicitement la parole à la direction du journal quand elle est mise en cause ou, simplement, questionnée. Libre à lui, ensuite, de nous répondre et de nous juger. E. P. |
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