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Le système d'exploitation Windows XP, de Microsoft, est un vilain cachotier qui se connecte au net pour effectuer des tâches de maintenance, sans généralement prévenir l'utilisateur. C'est la conclusion d'une étude réalisée par un informaticien français, qui recommande de désactiver ces fonctions pour des raisons de sécurité. Relativement peu connus du grand public, mais de plus en plus répandus, les spywares, ou espiogiciels, sont des programmes qui collectent et transmettent, à l'insu de l'internaute, des données plus ou moins personnelles à des éditeurs de logiciels, sociétés de publicité ou spécialisées dans le profiling. Les premiers spywares sont apparus dans des logiciels dits "gratuits" (ou "freewares"), généralement financés par des bandeaux publicitaires : ceux que l'on nomma alors "adwares" ("ad", en anglais, désigne les publicités) alimentaient les bases de données marketing des publicitaires en agrégeant des profils clients. Eric Howes, un universitaire qui travaille sur la protection de la vie privée sur internet, dénombrait 56 types de spywares en 2002 et 493 en 2003. Nicolas Ruff, "consultant expert en sécurité Windows" chez Edelweb, faisait part, dans le cadre du SSTIC, des résultats de son étude sur les spywares dans Windows XP, le plus récent des systèmes d'exploitation de Microsoft Corporation. "Instrument d'espionnage
mondial" Il a ainsi recensé plus d'une vingtaine de fonctionnalités inhérentes à l'utilisation de Windows XP et "dépendantes d'une communication avec un serveur web Microsoft". Si les informations transmises - de façon généralement non-sécurisée - concernent essentiellement la configuration matérielle et logicielle (via WindowsUpdate, la recherche de nouveaux drivers, la transmission de rapports d'erreurs, etc.), et sont "individuellement peu significatives", "leur recoupement permettrait d'obtenir un puissant outil de marketing personnalisé". Désactiver ces
fonctions Si des solutions existent, elles sont pour partie relativement ardues à mettre en place. Nicolas Ruff note ainsi que "ces fonctions sont activées par défaut, mais dans la plupart des cas désactivables", ce qui est préférable. Il conseille également d'utiliser des logiciels anti-spywares (voir l'excellente documentation à ce sujet du site websec.arcady.fr) et d'installer un firewall personnel. Relativement simple d'utilisation, celui-ci permettra à l'internaute de dresser la liste des logiciels autorisés, ou non, à se connecter à internet. Un navigateur privé de
net... Pour le consultant,"le plus simple est de ne pas renseigner l'adresse de son Proxy au niveau de Windows" (voir Panneau de configuration / Options Internet), pour ceux qui, en entreprise, passent par un serveur proxy avant d'accéder au net, de sorte de pouvoir filtrer ce qui sortira, ou pas, du réseau interne. Ceux qui se connectent à domicile entreront "localhost" dans l'adresse du proxy de sorte de bloquer les accès sortants, et interdiront, à l'aide de leur firewall personnel, à IE de se connecter à internet. Une mesure valable pour tout autre programme dont l'utilisateur ne sait pas à quoi il correspond (selon Nicolas Ruff, RUNDLL32, HELPSVC ou SVCHOST n'ont ainsi aucune raison valable d'accéder au Net). Abandonner Internet Explorer, en tant que navigateur, ne saurait poser de problème : à l'instar de Nicolas Ruff, et de nombreux autres consultants informatiques, on lui préférera Mozilla. Ce dernier dispose également d'un logiciel de courrier électronique permettant de se passer de ceux paramétrés par défaut par Microsoft, mais considérés, eux aussi, comme de véritables nids à virus informatiques. Le site d'Eric Howes Spywares: ces logiciels à votre écoute Symposium sur la Sécurité des Technologies de l'Information
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