pix
pix logo libe   car_nr publicite publicite pix
car_nr
pix
pix
pix
pix accueil pix
rech_txt
dossiers pix    ELECTION U.S.    JO 2004    IRAK    BLOGS   CHATS   FORUMS
pix
pix pix
couleurs
le quotidien en pdf
newsstand
archives
abonnements
une en pdf
tout le quotidien
événements
monde
terre
politiques
société
vous
sciences
économie
emploi
sports
médias
grand angle
portraits
multimédia
opinions
rebonds
courrier
forums
culture
à la une
musiques
cinéma
livres
guide
agenda
tentations
télévision
dvd
disques
poches
digitales
jeux vidéo
lieu
WEEKEND
entretien
journal
voyages
chroniques
interactif
forums
chats
newsletter
blogs
services
immobilier
emploi
formation
annonces
météo
bourse
recherche
libération
contacts
libé en chiffres
pix
pix pix
tetierevous
 

pix
Trouvaille que vaille
TF1, Coca-Cola et neuromarketing
pix
Un chercheur américain valide la pensée de Le Lay.

Par Edouard LAUNET
pix
lundi 30 août 2004 (Liberation - 06:00)
pix

pix

on se souvient qu'avant les vacances, le patron de TF1, Patrick Le Lay, a beaucoup fait pour la promotion de l'ouvrage les Dirigeants face au changement (Ed. du Huitième Jour) en déclarant à ses auteurs : «Ce que nous [TF1, donc] vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible.» La phrase est abrupte. Elle a fait ricaner. Or elle s'avère scientifiquement fondée. Reprenons la séquence des événements.

1) TF1 engourdit son spectateur en lui projetant du «mieux-disant culturel».

2) Coca surgit avec une pub qui vient se ficher droit entre les deux hémisphères cérébraux de la ménagère hébétée.

3) La ménagère sort acheter du Coca quand bien même elle préfère le Pepsi. C'est ce dernier point qui vient d'être démontré.

Un chercheur texan a passé au scanner ­ à l'imagerie fonctionnelle par résonance magnétique, pour être précis ­ des gens goûtant en aveugle du Coca et du Pepsi. Résultat : ça pétille plus dans les méninges avec le Pepsi. Ensuite, le chercheur (Read Montague, du Baylor College of Medicine) a refait le test en annonçant au préalable la couleur et les marques. Cette fois, ça a plus pétillé pour le Coca, mais pas exactement dans la même zone du cerveau. Pourquoi ? Il semblerait ­ on vous la fait courte ­ que la notoriété de la marque entre en ligne de compte dans l'appréciation du produit par les cobayes. Des années de matraquage publicitaire finiraient par altérer notre perception, ou du moins la gratification que l'on éprouve à la consommation de tel ou tel produit.

Tout ça pour dire que TF1 a parfaitement compris son business : il s'appelle neuromarketing. Soudain l'Audimat apparaît comme un outil d'un autre âge. Et parler de «téléspectateur» est désormais un peu court. Car il s'agit de savoir à quelle partie de la matière grise l'annonceur souhaite s'adresser. Cortex préfrontal ou ventromédian ? Patrick Le Lay n'est pas un cynique mais un précurseur.

pix
(publicité)
pix
pix

pix pix
car_nr
pix
imprimer l'article
pix
envoyer l'article
pix
articles les plus envoyés
pix
réagir à l'article
pix
filet
pix pix
pix
(publicité)
pix
pix
pix
pix