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Le singe, les maths et l'homme

J. -M. B.
[05 février 2005]

Depuis la publication dans la revue Science en 2002, du travail d'une équipe du Neuroscience Research Center de Cambridge (Massachusetts), on sait que le cerveau des singes comporte, dans le cortex préfrontal, des réseaux de neurones qui détectent spécifiquement des nombres. A priori, le fonctionnement neuronal numérique du singe serait quasiment identique à celui de l'homme (voir infographie ci-contre). Pour Stanislas Dehaene (Inserm) (1), «pendant son évolution, notre cerveau de primates a été doté de représentations élémentaires de temps, d'espace et de nombres. De nombreuses espèces en sont dotées et c'est la base des mathématiques». Mais l'espèce humaine est uniquement douée de capacité d'intégration et de mise en cohérence grâce au langage et à l'écriture, pour atteindre une «vérité mathématique» supérieure. Comment, quand s'est donc produite cette étincelle qui a permis à homo sapiens d'additionner, soustraire, compter, multiplier ou dériver des intégrales ? L'exemple des enfants et adultes Munduruku, une tribu amazonienne, qui ne sait compter que de un à cinq (2) permet un fabuleux voyage dans notre passé : ils ont comme nous un «sens des nombres», mais ne peuvent faire de calculs exacts. La soustraction 6 - 4 est au-delà de leurs possibilités, et aucun calcul arithmétique précis ne leur est permis. Et pourtant, ils sont capables d'abstraction : ils comparent avec beaucoup d'efficacité des sommes présentées comme autant d'images formées de dizaines de points. Ils les classent, ils peuvent «en gros» dire si le produit d'une somme ou d'une soustraction est plus grand ou plus petit qu'une autre. «Mais ils n'ont pas encore inventé d'outils pour calculer les nombres», explique Stanislas Dehaene. Ils sont comme nos ancêtres avant l'invention culturelle de l'arithmétique.


(1) Auteur de La Bosse des maths, réédition Odile Jacob, 2003.

(2) Le Figaro du 20 août 2004.



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