Louvre Abu Dhabi, un parfum orwellien

 

Par Bernard Hasquenoph

 Un méga contrat commercial habillé en projet de coopération culturelle, le Louvre Abu Dhabi se pare d’un discours humaniste qui contraste avec l’autoritarisme des Emirats arabes unis, sous cyber-surveillance généralisée.

06.11.2017 |TOUT CE BEAU MONDE se serait mis à entonner Imagine de John Lennon les bras levés, personne n’aurait été étonné. Monté sur scène pour une photo de famille, le groupe constitue la fine fleur des musées français. On reconnaît pêle-mêle les directions de Cluny, Guimet, Orsay, Rodin, des Arts décoratifs, du Centre Pompidou, de Saint-Germain-en-Laye, du Château de Versailles... Ils sont venus, ils sont tous là parmi lesquels beaucoup de femmes. Tou·te·s entourent l’architecte Jean Nouvel et Jean-Luc Martinez, président du Louvre. Ainsi s’est clôt le 22 septembre dernier dans l’auditorium du musée parisien, la présentation à la presse du Louvre Abu Dhabi. Fixée au 11 novembre 2017, son ouverture est imminente, après maints atermoiements puisqu’il devait ouvrir initialement « à l’horizon 2012 ». La conférence a donné lieu à un grandiose moment d’auto-satisfecit et de propagande bisounours, entre congrès évangéliste et grand-messe d’entreprise.

Le Tote Bag offert à l’entrée donnait le ton. Entre un dossier de presse grand luxe et un publi-magazine co-édité par The Art Newspaper et l’organisme d’Etat Abu Dhabi Tourism & Culture Authority (TCA) qui supervise le projet, on y trouvait un livre sur le chantier aux pages plus épaisses qu’un carton d’invitation et une clef USB aussi argentée qu’un pendentif. Autant la parité semble désormais assurée à la tête des grands musées français, autant elle était totalement absente parmi les intervenants. Six hommes se succédèrent au pupitre, la ministre de la Culture Françoise Nyssen étant retenue à un Conseil des ministres « plus long qu’avant » dixit son directeur de cabinet Marc Schwartz, « signe, selon lui, de vitalité démocratique ». Sympa pour les précédents gouvernements.

Présentation à la presse du Louvre Abu Dhabi, Paris, 22.09.2017

Jean-Luc Martinez ouvrit le bal. Après avoir remercié la terre entière, retracé la genèse du projet depuis la signature dix ans plus tôt de l’accord intergouvernemental entre la France et les Emirats arabes unis (EAU) et insisté sur la présentation dans le musée d’un Coran, d’une Bible, d’une Torah et de textes bouddhiques - ce qui devait avoir valeur d’édification -, il nous avait asséné une succession de phrases ampoulées, à en faire oublier sa formation scientifique de conservateur : « La France doit être fière d’avoir été choisie par Abou Dabi ! » ; « Le Louvre Abu Dhabi c’est d’abord le plus grand projet culturel français à l’étranger du 21e siècle, sans doute le plus ambitieux au monde ! » ; « Un pari existentiel de l’intelligence ! » ; « Un message de paix envoyé au monde ! » [1] … Amen. Ce n’était que le premier prêche. S’en étaient suivi dans le désordre les interventions de Manuel Rabaté et Jean-François Charnier, respectivement directeur du Louvre Abu Dhabi et directeur scientifique de l’Agence France-Muséums chargé de sa mise en œuvre. Du même acabit, on n’y avait rien appris que l’on ne sâche déjà : musée universel, dialogue des cultures, muséographie inédite, connivences entre les oeuvres de différentes époques… Les formules attendues s’entrechoquaient. Tout s’était merveilleusement bien passé, on nous l’a certifié, du début à la fin. De la langue de marbre. Même topo du côté de la ministre de la Culture, au discours lu par son directeur de cabinet. La seule chose retenue : sa conclusion, une citation du peintre Jacques-Louis David sur la naissance du Louvre en 1793. Un choix curieux quand on connaît l’attitude du peintre durant la Révolution, son fanatisme pendant la Terreur.

Tote Bag, présentation à la presse du Louvre Abu Dhabi, Paris, 22.09.2017

Le moment le plus croquignolesque fut sans doute la prise de parole de l’homme d’affaires et mécène Marc Ladreit de Lacharrière, président du conseil d’administration de l’Agence France-Muséums. Moment surréaliste, tellement les apparitions du milliardaire sont rares depuis qu’en mai 2017, il a été mis en examen pour abus de biens sociaux dans le cadre de l’affaire Fillon, volet Pénélope, la justice le soupçonnant d’avoir fait bénéficier l’épouse de l’ex-candidat à l’élection présidentielle d’un emploi de complaisance à la Revue des deux mondes qu’il possède. Selon Le Monde, ça n’avait pas été son premier choix. Il lui aurait d’abord proposée un poste à l’Agence France-Muséums justement, ce que « Pénélope Fillon aurait refusé, n’ayant pas envie de voyager » précisait le journal. Marc Ladreit de Lacharrière n’a jamais démenti. D’après nos propres sources, ce projet, bel et bien existant, aurait reçu un accueil glacial de la part de l’équipe de l’agence, hostile à l’idée de voir débarquer une personne sans compétence, ni expérience muséale. Quand on signala sur Twitter la présence de Marc Ladreit de Lacharrière dans l’auditorium, les « Rends l’argent » fusèrent. Son intervention ne dura pas longtemps, il parla pour le Louvre Abu Dhabi de « concrétisation d’un rêve ».

Autre moment d’extase, la projection d’un clip promotionnel pour le Louvre Abu Dhabi - Voir l’humanité sous un nouveau jour - , aussi beau et éthéré que la publicité d’un parfum ou d’une voiture. Des couples émiratis et occidentaux souriants (straight of course) déambulent au ralenti sous le dôme ajouré du musée dont on ne voit aucune oeuvre accrochée mais dont on nous dit que la mission sera d’« éclair[er] les esprits par l’art ». Un message si grandiloquent qu’après les premiers discours, quand la lumière se ralluma, on fut plusieurs à être secoué·e·s d’un rire nerveux. On n’en ferait pas un peu trop ?

Finalement, la seule prise de parole intéressante aura été celle de Jean Nouvel qui expliqua sa démarche à Abu Dhabi comme « architecte contextuel » (ce qui explique sans doute l’impossibilité de définir un style Nouvel), son inspiration puisée dans la culture arabe qu’il définit à travers le dogme « géométrie et lumière »... Il se pourrait bien que ce soit son chef-d’oeuvre. En tous les cas, Jean Nouvel ne tarit pas d’éloges sur ses commanditaires - ce qui n’a pas été le cas pour tous ses chantiers, rappelons-nous de la Philharmonie de Paris -, définissant un projet réussi comme la « symbiose entre le client et l’architecte », le Louvre Abu Dhabi étant, pour lui, « un exemple remarquable de cela ».

Jean Nouvel, présentation à la presse du Louvre Abu Dhabi, Paris, 22.09.2017

Mais la palme du prêchi-prêcha revint au représentant d’Abu Dhabi, Son Excellence Mohamed Khalifa Al Mubarak qui avait quitté la gandoura immaculé qu’il porte traditionnellement comme tous les émiratis, pour un costume sombre à l’occidentale. Dommage. Un peu d’air chaud de la péninsule arabique serait venu souffler sur cette assemblée grise et froide. A quoi bon nous ressasser les vertus du dialogue des cultures ? Abu Dhabi a fait le pari de la culture pour « rendre le monde meilleur », assène donc celui qui est président de Abu Dhabi Tourism & Culture Authority (TCA) en même temps que de Tourism Development & Investment Company (TDIC), maître d’oeuvre du chantier de l’île de Saadiyat qui abritera le complexe muséal dont fait partie le Louvre avec un Guggenheim par Frank Gehry et un musée national par Norman Foster encore à construire... Al Mubarak qualifie Jean Nouvel d’architecte de génie et reprend les éléments de langage contenus dans un premier communiqué :

« Le Louvre Abu Dhabi symbolise la vision d’une nation tolérante et ouverte à la diversité, à travers un parti pris muséographique qui montre que le monde a toujours été un terrain d’échanges. Le musée est l’expression la plus innovante de la longue tradition de préservation du patrimoine culturel, encouragée par les pères-fondateurs des Emirats arabes unis. Le Louvre Abu Dhabi est l’un des éléments clefs de la stratégie culturelle d’Abu Dhabi, qui protège un héritage riche et encourage la créativité. L’investissement dans un écosystème culturel dynamique est au coeur de notre politique de diversification économique et du développement d’une société moderne et active. Le Louvre Abu Dhabi est un pilier de notre société et une inspiration pour la nouvelle génération de leaders culturels qui contribuent à la dynamique et à la tolérance de notre nation.

Mohamed Khalifa Al Mubarak | 06.09.2017

De bien belles paroles qui parachèvent la sensation de malaise qui n’a cessé de croître durant toute la “cérémonie”. Il s’agissait d’une présentation à la presse, pas d’une conférence car aucun temps d’échange n’était prévu avec la salle. Ma voisine journaliste était furax. La bonne parole délivrée, exit. De quoi nous rappeler le contexte politique de la création du Louvre Abu Dhabi.

LA TOLÉRANCE, ARGUMENT TOURISTIQUE

A la base, il y a un méga contrat commercial, ce qu’aucun intervenant n’a cru bon de préciser, pas plus que le dossier de presse pourtant truffé de chiffres. Un milliard d’euros sur trente ans versé par l’émirat au Louvre et à la douzaine de musées français partenaires, pour l’utilisation de la marque Louvre (en exclusivité dans le Proche-Orient), l’élaboration du projet scientifique et culturel du musée et de son développement, le “prêt” d’oeuvres, l’assistance pour la constitution d’une collection, l’organisation d’expositions, la formation des équipes… Un contrat de prestataire à client habillé en opération de “coopération culturelle”, terme plus respectable. Avec un discours humaniste à la clef, à faire pleurer un singe.

OK, la France est reconnue pour son expertise muséale. OK, il eût été idiot de passer à côté d’un tel tas d’or. OK, le Louvre Abu Dhabi sera certainement un beau musée. OK, autant pour la France que pour les Emirats arabes unis, c’est un atout diplomatique de luxe. OK, les EAU représentent le principal débouché commercial de la France dans le Golfe qui y possède par ailleurs une base militaire. OK, l’émirat d’Abou Dabi prône un islam modéré et affiche une certaine ouverture d’esprit, à mille années lumière de la vision dévoyée de Daech. OK, il est bénéfique, en ces temps de racisme hexagonal qui touche jusqu’au milieu des défenseurs·euses du patrimoine quand certain·e·s s’en prennent aux étrangers (toujours du Golfe) qui rachètent la France, de créer des partenariats avec les pays du monde arabe. Surtout quand ceux-ci font le choix de la culture et de l’éducation, fut-ce du marketing touristique. Pour autant, peut-on fermer les yeux sur la nature de ce régime ? Entendre son représentant parler de « nation tolérante et ouverte à la diversité » sans que personne ne moufte, a quelque chose de surréaliste et de presque obscène.

Projection d’un clip, présentation à la presse du Louvre Abu Dhabi, Paris, 22.09.2017

A la tête de la fédération des Emirats arabes unis depuis leur création en 1971, Abou Dabi est une monarchie absolue héréditaire, entre les mains de la famille Al-Nahyane depuis plusieurs siècles. Aucun parti politique indépendant n’a droit de cité. Multi-milliardaire depuis l’exploitation du pétrole dans les années 1960, celle-ci est entourée d’une oligarchie qui détient tous les pouvoirs, sans peur du conflit d’intérêt [2].

Pour mener à bien son développement fulgurant et fascinant en 50 ans, Abou Dabi a fait massivement appel à la main-d’oeuvre étrangère, tout niveau de qualification. Celle-ci constitue aujourd’hui plus de 80% de la population, étroitement contenue à sa place et bénéficiant de peu de droits. Au bas de l’échelle sociale, deux catégories professionnelles sont particulièrement vulnérables et victimes de discriminations en tous genres, comme le dénoncent régulièrement de nombreuses organisations de défense des droits humains. Le personnel domestique, en grande majorité féminin et originaire d’Asie et d’Afrique, et le personnel du BTP, essentiellement masculin et venant d’Inde. La condition des ouvriers, grâce au chantier de l’île de Saadiyat, a été particulièrement exposée et l’objet de vives critiques, notamment de l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW) qui a publié à ce sujet plusieurs rapports alarmants. Des « Accusations dépassées » a rétorqué Abou Dabi qui s’était engagé à faire progresser la situation, ce qu’a répété le Louvre en boucle à chaque fois que l’institution était interpelée. Améliorations qualifiées de « cosmétiques » par le Gulf Labor, autre organisation anglo-saxone née à l’initiative d’artistes engagé·e·s. Si les EAU se sont rapprochés récemment de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour coopérer ce qui est une bonne nouvelle, tant qu’il n’y aura pas de liberté syndicale, rien ne pourra réellement progresser. Pour Jean Nouvel, il n’y a aucun problème. Il l’a répété encore dernièrement au Guardian, allant jusqu’à affirmer que les conditions de travail sur le chantier du Louvre Abu Dhabi avaient même été meilleures qu’en Europe.

Présentation à la presse du Louvre Abu Dhabi, Paris, 22.09.2017

Pour un étranger, quel que soit le poste occupé aux EAU, il faut se soumettre à des tests médicaux discriminants, comme le signale le ministère français des affaires étrangères sur son site : « Les autorités locales refusent la délivrance d’un visa de résidence aux personnes séropositives (au VIH), atteintes de la tuberculose ou de l’hépatite B, et procèdent aussitôt à l’expulsion des personnes dont le test sérologique se révèle positif ». On ignore le sort réservé aux personnes émiratis contaminées, faute de données... A la sérophobie, s’ajoute l’homophobie pour tou·te·s puisque l’homosexualité est un délit aux EAU, passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans d’emprisonnement. Homosexualité réelle ou supposée, le britannique Jamie Harron peut en témoigner. En août 2017, rapporte HWR, deux Singapouriens ont été arrêtés à Abou Dabi, condamnés à un an de prison puis expulsés, pour une apparence jugée trop « efféminée ». Par ailleurs, il serait courant que des homosexuels soient soumis à des thérapies et des traitements hormonaux afin de les « soigner », comme le recommandait un policier en 2005. Les hétérosexuel·le·s ne sont pas en reste puisque toutes relations hors mariage, interdites, sont passibles des mêmes peines. D’autre part, une plainte pour agression sexuelle peut se retourner rapidement contre sa victime, comme en prévient le Quai d’Orsay encore sur son site. Toute plainte, d’ailleurs, dans un sens ou dans un autre, entraîne pour un·e étranger·ère la confiscation de son passeport, jusqu’à son jugement. Drôle de conception de la tolérance...

Clef USB, présentation à la presse du Louvre Abu Dhabi, Paris, 22.09.2017

Les Emirats arabes unis bénéficient de cette réputation d’ouverture - utilisée aujourd’hui comme produit d’appel touristique -, par contraste avec sa voisine, l’Arabie saoudite, jusque là ultra conservatrice, que ce soit pour le droit des femmes ou sur le plan religieux. C’est pour cela que Jean-Luc Martinez a mentionné la présence au Louvre Abu Dhabi d’objets de plusieurs religions, ce que fit également Mohamed Khalifa Al Mubarak. Car si l’Islam est religion d’Etat, les autres cultes sont acceptés aux EAU. Mais attention, sous certaines conditions et totalement sous contrôle d’un secrétariat d’Etat à la tolérance (sic). Ainsi, si l’on trouve à Abou Dabi des églises, il est strictement interdit de se réunir en-dehors et de faire du prosélytisme. On trouve également des temples hindous mais aucune synagogue. Amnesty International, dans son dernier rapport décrit une autre réalité des Emirats arabes unis qu’une « nation tolérante ». En voici le résumé :

« Cette année encore, les autorités ont restreint de manière arbitraire les droits à la liberté d’expression et d’association, et arrêté et poursuivi en justice, aux termes des textes législatifs sur la diffamation et des lois antiterroristes, des opposants et des personnes critiques à l’égard du gouvernement, ainsi que des étrangers. Les disparitions forcées et les procès inéquitables restaient des pratiques courantes. Les détenus étaient régulièrement torturés et maltraités. De très nombreuses personnes condamnées les années précédentes à l’issue de procès inéquitables se trouvaient toujours en détention ; certaines étaient des prisonniers d’opinion. Les femmes continuaient de faire l’objet de discrimination dans la législation et dans la pratique. Les travailleurs migrants étaient en butte à l’exploitation et aux mauvais traitements. Cette année encore, des tribunaux ont prononcé des sentences capitales ; aucune exécution n’a été signalée. »

Amnesty International, Emirats arabes unis, rapport 2016-2017

#FREEAHMED - Pétition pour la libération d’Ahmed Mansoor : www.amnesty.org

Symbole de la répression aux Emirats arabes unis où la lutte contre le terrorisme sert, depuis les Printemps arabes de 2011, à étouffer toute vélléité de changement : le blogueur et défenseur des droits humains Ahmed Mansoor. Amnesty rapporte qu’en 2016, « les autorités ont durci la loi relative aux informations électroniques et limité la liberté d’expression et d’association en ligne ; elles ont adopté des mesures législatives interdisant l’utilisation des réseaux privés virtuels ». Victime de cette cyber-surveillance, Ahmed Mansoor a fait la Une des médias internationaux l’été 2016 pour avoir déjoué un logiciel espion sur son iPhone. En mars 2017, il a été une nouvelle fois arrêté et jeté en prison, accusé, rapporte Amnesty, d’avoir utilisé les réseaux sociaux pour « publier de fausses informations et des rumeurs », « promouvoir [un] programme sectaire et motivé par la haine » et « publier des informations fausses et trompeuses » portant atteinte à l’unité nationale et ternissant l’image du pays. « La dernière voix libre bâillonnée » aux EAU, titrait alors Le Monde dans un article lui étant consacré. Ahmed Mansoor, considéré comme prisonnier d’opinion par Amnesty International et également soutenu par HWR, est tristement nominé cette année pour recevoir le Prix pour la liberté de la presse de Reporter Sans Frontières (RSF). Si l’île de Saadiyat signifie l’île du Bonheur, titre donné aussi à un secrétariat d’Etat, plane sur l’ouverture du Louvre Abu Dhabi un amer parfum orwellien. Comment se réjouir ? Comment être fier ?

 

Bernard Hasquenoph 17:30 |

 

 

 

NOTES

[1] Quand nous citons la ville ou l’émirat d’Abou Dabi, nous conservons son orthographe française qui était celle prévue, à l’origine, pour qualifier le Louvre émirati qui a finalement opté pour la graphie anglaise d’Abu Dhabi.

[2] Ainsi, Mohamed Khalifa Al Mubarak, déjà président des organismes officiels TCA et TDIC, dirige une organisation en charge du développement et de la gestion des sites touristiques d’Abou Dabi (Miral Asset Management), en même temps qu’il est PDG de sa principale société de gestion et de développement immobilier (Aldar Properties PJSC) et qu’il préside l’un des principaux créateurs de contenu pour le cinéma et la télévision au Moyen-Orient (Image Nation Abu Dhabi).

 

 

Collé à partir de <http://www.louvrepourtous.fr/Louvre-Abu-Dhabi-un-parfum,830.html>