Nous ne serons pas les chiens de garde de l'État!

 

12 janv. 2019 Par Les Invités De Mediapart

- Mediapart.fr

 

Plus de 250 universitaires, intellectuels et artistes disent leur solidarité avec le mouvement des Gilets jaunes, estimant que «c'est la responsabilité historique de la gauche de ne pas laisser le champ libre à l'extrême droite».

Qui aurait cru qu'un gilet suffirait à ébranler l'État ?

Nous assistons depuis deux mois à un mouvement populaire de grande ampleur soutenu par une grande partie des Français. Ce mouvement a pris le gilet jaune comme symbole. Ce gilet de sauvetage qui signale le danger est devenu un cri de ralliement contre la casse sociale en marche : "ne nous écrasez pas" ! Il permet de rendre visibles ceux qui restent d'ordinaire invisibles. En occupant pacifiquement des ronds-points, les Gilets Jaunes s'inspirent à leur manière des occupations d'usines de Juin 36 et de Mai 68, et de mouvements de contestation plus récents comme les Printemps arabes, les Indignés espagnols ou Occupy aux USA.

Le mouvement des Gilets Jaunes a montré à nouveau que, face à un pouvoir prêt à tout pour imposer ses "réformes", seule la lutte permet de gagner : occuper, bloquer, manifester, toucher les lieux sensibles de l'État, de l'économie, de la finance. Tisser des liens, inventer des solidarités, s'organiser pour tenir, fédérer les colères, rechercher des convergences, créer de nouvelles formes de résistance, penser de nouvelles manières de faire de la politique.

Confronté à ce mouvement, l'État a choisi la voie de la répression policière et judiciaire. Il envisage désormais de ficher les manifestants pour pouvoir procéder à des interpellations préventives. Alors que les armes employées par la police ont déjà entraîné blessures et mutilations chez des dizaines de manifestants, de nouvelles consignes d'"extrême fermeté" viennent d'être données aux préfets et aux procureurs. Pour justifier cette politique de confrontation brutale, les autorités s'efforcent par tous les moyens de discréditer les Gilets Jaunes. Ainsi, Emmanuel Macron les a stigmatisés comme une "foule haineuse" qui serait à la fois xénophobe, homophobe et antisémite… L'État peut compter sur la complicité de certains médias qui montent en épingle le moindre incident pour faire passer les Gilets Jaunes pour des racistes et des fascistes. Il peut également compter sur ses chiens de garde, ces intellectuels médiatiques qui se sont empressés de les dénoncer comme des "barbares" et des "gilets bruns". L'un d'eux vient même de féliciter la police pour avoir "sauvé la République" !

Beaucoup d'universitaires, d'intellectuels (enseignants, chercheurs, etc.) et d'artistes s'en sont tenus jusqu'à maintenant à un silence prudent, y compris ceux qui affichent leur sympathie pour la gauche et l'extrême-gauche. Sans doute parce que ce mouvement échappe aux catégories habituelles du jugement politique – imprévisible, inclassable, comme Mai 68 en son temps, comme tout événement historique digne de ce nom. Certains ont pris position en faveur de ce mouvement populaire, mais leur parole est ignorée par les médias dominants. C'est ce silence que nous voulons contribuer à briser, en affirmant publiquement notre solidarité avec les Gilets Jaunes et en appelant les intellectuels, les universitaires et les artistes à les rejoindre.

Il s'agit certes d'un mouvement hétérogène, traversé de multiples contradictions, et qui fait l'objet de tentatives d'infiltration et de récupération de la part de l'extrême-droite. Il importe de demeurer vigilants face à toute dérive complotiste, raciste ou homophobe. Mais ces dérapages restent le fait d'une petite minorité et ne peuvent en aucun cas servir de prétexte pour déconsidérer l'ensemble des Gilets Jaunes. Tout en condamnant sans réserve les menaces de mort envers des élus ou envers des Gilets Jaunes accusés de "trahison", nous contestons l'usage indifférencié du terme violence qui confond les violences physiques contre les personnes, qui sont inacceptables, et les dégradations de biens (voitures brûlées, vitrines brisées ou porte de ministère enfoncée…) qui accompagnent toujours les soulèvements populaires. Sans oublier que, comme l'écrivait Brecht, « On dit d'un fleuve emportant tout qu'il est violent / Mais on ne dit jamais rien de la violence / Des rives qui l’enserrent ».

Le mouvement des Gilets Jaunes est né d'une exigence d'égalité et de justice, d'une protestation contre la destruction du "modèle social français" et la précarisation de larges couches de la population, encore accélérées par les réformes d'inspiration néo-libérale menées au pas de charge et sans concertation par Emmanuel Macron. Ce mouvement témoigne d'une demande de reconnaissance, de la volonté d'être écouté et respecté, face à l'arrogance méprisante d'un gouvernement de technocrates qui se jugent «trop intelligents, trop subtils» pour être compris par un peuple d'«illettrés», de gens «qui ne sont rien».

En partant d'une révolte anti-fiscale, le mouvement des Gilets Jaunes a connu une politisation rapide qui s'est effectuée en dehors de tous les partis. On a assisté à l'émergence de revendications radicales portant sur les institutions et l'exercice du pouvoir. En se référant aux traditions historiques de la Révolution française (cahiers de doléances, appel à des États Généraux, "marche des femmes"…), les Gilets Jaunes ont réveillé l'idée de citoyenneté active fondée sur la compétence du peuple. On commettrait une grave erreur en condamnant comme "populistes" ou réactionnaires leur revendication de "référendum d'initiative citoyenne" ou l'appel des Gilets Jaunes de Commercy à créer partout des "comités populaires" de citoyens et à les fédérer dans une "assemblée des assemblées".

L’exigence d’une expression directe de la volonté populaire, la revendication d'un contrôle des élus par leurs électeurs qui les soumettrait à un mandat impératif et révocable : tout cela appartient à la tradition démocratique et révolutionnaire, depuis les Sans-Culottes, la Révolution de 1848 et les Communards jusqu'aux Conseils ouvriers du XX° siècle. Le refus de toute délégation de pouvoir qui caractérise la plupart des Gilets Jaunes s'inscrit dans la même tradition, celle de la démocratie radicale et libertaire, ravivée par la mémoire des révoltes trahies.

Aujourd'hui, le mouvement des Gilets Jaunes est à la croisée des chemins. Même s'il ne doit pas être surestimé, le risque existe que l'extrême-droite arrive à lui imposer son orientation autoritaire, haineuse et xénophobe. C'est la responsabilité historique de la gauche de ne pas lui laisser le champ libre.

Pour toutes ces raisons, nous appelons les universitaires, les intellectuels et les artistes fidèles aux idéaux d'émancipation à soutenir activement les Gilets Jaunes, à relayer leurs revendications et à les rejoindre dans la lutte.

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Ce texte est une pétition ouverte, pour la signer cliquer ici

Liste des premiers signataires :

 

Naïm Aït-Sidhoum, cinéaste

Karen Akoka, maitresse de conférences en science politique, Université Paris Nanterre

Michel Andrieu, cinéaste

Armelle Andro, professeure de démographie.

Hervé Amiot, doctorant en géographie, Paris

Jean-Loup Amselle, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris

Fabien Archambault, Université de Limoges

Valerie Arnhold, doctorante en sociologie et ATER à l'Université Paris Dauphine

Stéphane Arnoux, cinéaste

Nicolas Aude, ATER en littérature comparée, Université de Lille

Michel Barthélémy, Sociologue, CNRS, Paris

Yves Baumgarten, professeur de philosophie en lycée

Stéphane Beaud, sociologue, université de Poitiers

Emma Ben Abdallah, Doctorante en droit, Université Lumière Lyon 2

Maxime Benatouil, militant à l’Union juive française pour la paix

Judith Bernard, metteure en scène, enseignante

Alain Bertho, anthropologue, université de Paris 8

Bertrand Binoche, professeur de philosophie à l'université Paris 1-Panthéon-Sorbonne

Thierry Boissière, anthropologue, Université Lumière Lyon 2

Robert Bonamy, maître de conférences à l'Université Grenoble Alpes et éditeur

Véronique Bontemps, anthropologue, chargée de recherche au CNRS

Mathieu Bonzom, MCF en anglais, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

Anne Bory, sociologue, Université de Lille

Jean-Claude Bourdin, philosophe, professeur émérite à l'université de Poitiers

Hugo Bouvard, ATER en science politique, Université Paris-Dauphine

Gérard Bras, professeur de philosophe, Paris

Thibaut Brouillet, MCF en psychologie cognitive, Université

Nicolas Brusadelli, enseignant et doctorant en sociologie, Université de Picardie

Muriel Buff, militante féministe

Fanny Bugeja-Bloch, maîtresse de conférences en sociologie, Nanterre

Élise Bulatović, professeur d'espagnol, Bordeaux 

Nawar Bulbul, acteur et metteur en scène

Pascal Buresi, CNRS, EHESS

François Burgat, politologue, Aix-en-Provence

Pierre-Yves Cadalen, doctorant en science politique, CERI Sciences Po

Natacha Calandre, humanitaire, chercheure associée à l'EHESS

Juan Sebastian Carbonell, docteur en sociologie, Paris 1

Zoe Carle, docteure en littérature comparée

Vanessa Caru, CNRS.

Manuel Cervera-Marzal, sociologue, Université d'Aix-Marseille

Vincent-Arnaud Chappe, sociologue, chercheur au CNRS

Julie Chapuis, docteure en études politiques de l’EHESS

Martine Charageat, historienne, Université de Bordeaux

Alice de Charentenay, docteure en littérature française, Paris 1

Samia Charkioui, docteur en cinéma, cinéaste, Université Jean Jaurès, Toulouse

Charlène Charles, sociologue

Olivier Christin, historien, directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études, Paris

Guillaume Christophel, musicien

Isabelle Clair, chargée de recherche au CNRS

Hadrien Clouet, chercheur postdoctorant, sociologue

James Cohen, Professeur, Monde anglophone, Sorbonne Nouvelle Paris 3

Yves Cohen, historien, directeur d'études à l'EHESS

Jean-Baptiste Comby, sociologue, maître de conférences à l'université Paris 2

Fanny Cosandey, Historienne, enseignante-chercheuse à l'EHESS

Clément Coste, MCF Économie, Sciences Po Lyon

Florent Coste, MCF en littérature médiévale à l'université de Lorraine

Pierre Dardot, philosophe, professeur en classes préparatoires, Paris

Sébastien Dalgalarrondo, sociologue, CNRS

Laurence De Cock, historienne

Marc-François Deligne, Vidéaste

Alizée Delpierre, doctorante en sociologie, CSO

Lou Desideri, étudiant en master de sociologie à l'université Aix-Marseille

Jean Baptiste Devaux, Doctorant en science politique, Sciences PO Lyon

Florent Di Meglio, Maître assistant, MINES ParisTech

Nicolas Dot-Pouillard, chercheur en science politique, Beyrouth

Yohann Douet, Docteur en philosophie

Yann Dourdet, Professeur de Philosophie au lycée Olympe de Gouges à Noisy-le-Sec

Vitalina Dragun, étudiante en sociologie à l’ENS Cachan

Marnix Dressen-Vagne, Professeur de sociologie, Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines

François Dumasy, maitre de conférences en histoire

Bounouar El Hadi, doctorant en géopolitique, IGF

Corine Eyraud, sociologue, Aix-Marseille Université

Guillaume Fafiotte, comédien

Jules Falquet, féministe et maîtresse de conférences en sociologie à l'université Paris 7 -Denis Diderot

Héloïse Faucherre-Buresi, élève-professeur ENS, Lyon

Georges Y. Federmann, psychiatre, Strasbourg

Nehara Feldman, Maîtresse de conférences, Chercheuse au CNRS

Mathieu Ferradou, enseignant, doctorant en histoire, Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Jérémie Ferrer-Bartomeu, historien, université de Tours

Christian Ferrié, enseignant de philosophie, Strasbourg

Franck Fischbach, professeur de philosophie à l’université de Strasbourg

Jérémie Foa, MCF Histoire, Aix-Marseille

Juliette Fontaine, doctorante en science politique à l'université Paris 1-Panthéon-Sorbonne

Sabine Fortino, sociologue, MCF a l’université Paris Nanterre

Arnaud Fossier, historien, Université de Bourgogne

Tristan Fournier, sociologue, CNRS

Jonathan Friedman, anthropologue, Directeur d’études à l'EHESS

Leïla Frouillou, mcf sociologue à Paris Nanterre

Chiraz Gafsia, Architecte-Urbaniste

Lise Gaignard, psychanalyste

Rahma Gallala, Interprète médiatrice, diplômée en sociologie à Aix-Marseille Université

Claire Gallien, Maitresse de conférences, Université Paul Valéry Montpellier 3

Fanny Gallot, historienne

Édouard Gardella, sociologue, CNRS

Sébastien Garnier, doctorant en histoire, EHESS

Florent Gaudez, Professeur de Sociologie, Université Grenoble Alpes

Jérémie Gauthier, sociologue, Université de Strasbourg

Fanny Gayard, metteure en scène de théâtre

Laurent Gayer, politiste, CNRS/CERI-Sciences Po

Vincent Geisser, chercheur au CNRS

Julie Gervais, politiste, université Paris 1

Mehdi Ghouirgate, MCF d'arabe et directeur du département des études Arabes de l'université Bordeaux-Montaigne

Laurence Giavarini, MCF en littérature du XVIIe siècle

Alain Gigandet, maître de conférences honoraire à l’université Paris-Est Créteil

Charlotte Girard, maîtresse de conférences de droit public, Université Paris Nanterre

Caterina Giusa, doctorante en sociologie, Université Paris 13

Fabienne Godet, réalisatrice de cinéma

Aurelie Gonnet, doctorante en sociologie

Anaïs Goudmand, docteure en sciences du littéraire

Sarah Gould, MCF, Paris 1-Pantheon Sorbonne

Maurizio Gribaudi, Directeur d'études, EHESS

François Guedj, professeur d'histoire-géographie, Cité scolaire Paul Valéry (Paris 12e)

Soraya Guénifi, mcf en histoire à l'université paris 1 Panthéon Sorbonne

Alain Guéry, historien, retraité directeur de recherches au CNRS

Jeanne Guien, musicienne et doctorante en philosophie, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne ATER Aix-Marseille Université

Fabrice Guilbaud, Maître de conférences,  Université de Picardie Jules 

Verne, Amiens

Etienne Guillaud, docteur en sociologie, enseignant à l'Université de Bretagne Occidentale, Brest

Ozgur Gun, Économiste

Elie Haddad, historien, chercheur au CNRS

Abdellali Hajjat, maître de conférences en science politique, Université Paris Nanterre

Sari Hanafi, Professor American University of Beirut

Hugo Harari-Kermadec, économiste, ENS Paris-Saclay

Samuel Hayat, science politique, CNRS

Benoit Hazard, anthropologue

Jacqueline Heinen, Professeure émérite de sociologie, Université Versailles-St-Quentin-en-Y. / -CNRS

Camille Herlin-Giret, chargée de recherche CNRS

Susanne Hildebrandt, politologue, Strasbourg

Vincent Houillon, professeur de philosophie en classes préparatoires, Le Raincy

Emmanuel Hyvernat, poète et ingénieur de projets sociaux et environnementaux, Ain

Florence Ihaddadene, post-doctorante en sociologie, Université Paris-Ouest Nanterre

Nicole Jacques-Lefèvre professeur émérite de littérature française à l'Université Paris Ouest Nanterre

Chantal Jaquet, philosophe, professeure à l'université Paris 1-Panthéon-Sorbonne

Nicolas Jaoul, anthropologue au CNRS

Fanny Jedlicki, Maîtresse de conférences en sociologie à l'université du Havre

Florence Johsua, maîtresse de conférences en science politique, Université Paris Nanterre

Adrien Jouan, doctorant en sociologie, Université de Montréal

Solenne Jouanneau, IEP Strasbourg

Mehdi Belhaj Kacem, philosophe et écrivain

Célia Keren, MCF en histoire contemporaine, Sciences Po Toulouse

Annick Kieffer, Ingénieure de recherche CNRS, retraitée

Nicolas Klotz, cinéaste

Aurore Koechlin, sociologue

Jessica Kohn, docteure en histoire, Paris 3 Sorbonne-Nouvelle

Marie Kortam, sociologue

Taher Labadi, post-doctorant, Université Aix-Marseille

Mickaël Labbé, maître de conférences à l'université de Strasbourg

Denis Lachaud, écrivain

Pierre Laforgue, professeur de Littérature française Bordeaux-Montaigne

Aude Lancelin, autrice, directrice de publication Le MédiaTV

Sylvain Laurens, EHESS

Christian Laval, professeur de sociologie à l'université de Paris-Ouest Nanterre

Jérôme Lèbre, professeur de philosophie, Paris

Vincent Lebrou, docteur en science politique, université de Strasbourg

Gildas Le Dem, journaliste

Laurent Lederer, comédien

Christophe Le Digol, politiste, Université Paris Nanterre

Remi Lefebvre, professeur, université de Lille

Brice Le Gall, doctorant en sciences sociales

Yann Le Lann, Mcf université de Lille

Benjamin Lemoine CNRS - université paris Dauphine

Alice Leroy, maîtresse de conférences en études cinématographiques à l'université Paris-Est Créteil

Antoine Lévêque, doctorant en science politique, Sciences Po Lyon

Wenceslas Lizé, Maître de conférences en sociologie, Université de Poitiers

Iris Loffeier, docteure en sociologie (Aix-Marseille)

Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS

Emir Mahieddin. Anthropologue au CNRS

Pascal Maillard, enseignant à la Faculté de Lettres de l'université de Strasbourg

Jérémie Majorel, MCF en lettres modernes à l’Université Lyon 2

Chowra Makaremi, anthropologue

Paul Malisani, docteur en mathématiques appliquées

Claude Malon, historien, Le Havre

Christelle Manifet, MCF, sociologie, Université Toulouse 2

Dominique Manotti, romancière

Julie Marquet, docteure en histoire, Université Paris Diderot

Gaël Martin, critique de cinéma

Céline Martin, historienne, Université Bordeaux-Montaigne

Jérôme Martin, professeur d'histoire-géographie, Lycée général et technologique

Gérard Mauger, sociologue, directeur de recherche émérite CNRS

Sarah Mazouz, CNRS

Daniel Meier, politiste, chercheur associé, Sciences Po Grenoble

Lamia Mellal (ITRF) IREMAM, Aix-en-Provence

Juliette Mengneau, docteure en sociologie

Delphine Mercier, Sociologue, CNRS

Jean-Philippe Milet, professeur de philosophie, Paris

Claude Millet, professeure de littérature à l'université Paris 7-Denis Diderot

Estelle Miramond, doctorante en sociologie et genre à l'université Paris 7 -Denis Diderot

Adèle Momméja, chargée de recherche au CNRS

Sylvie Monchatre, sociologue, professeure à l’Université Lumière de Lyon 2

Héloïse Morel, journaliste scientifique

Clément Mouhot, professeur de mathématiques, Université de Cambridge

Francois-Xavier Nerard, MCF histoire, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

Catherine Neveu, Directrice de recherche (CNRS-EHESS), Présidente du Conseil scientifique du GIS Démocratie et Participation

Olivier Neveux, enseignant-chercheur, ENS Lyon

Frédéric Neyrat, philosophe

Bernard Noël, écrivain

Pierre Odin, politiste CERI Sciences Po

Julie Pagis, sociologue, CNRS

Ugo Palheta, sociologue, université de Lille

Christophe Parnet, doctorant en science politique, Sciences Po Lyon

Sylvain Pattieu, Maître de conférences en histoire, université Paris 8, écrivain

Frédérique Pelletier, professeure  d'espagnol

Elisabeth Perceval, cinéaste

Patrick Pérez, MCF, Sociologue, CNRS

Clément Petitjean, doctorant en sociologie, UVSQ

Johann Petitjean, maître de conférences en histoire, Université de Poitiers

Serge Pey, poète

Michel Pialoux, sociologue, Cessp/EHESS

Caecilia Pieri, historienne, Ifpo Beyrouth

Jean-Marie Pillon Sociologue, Paris Dauphine

Marie-Pierre Ponpon, Université de Strasbourg

Martin Pontier, doctorant en sociologie, LEST-Cnrs, Aix-en-Provence

Tristan Poullaouec, sociologue, Université de Nantes

Marie-Christine Pouchelle, anthropologue, directeur de recherches émérite à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris

Nicolas Puig, chercheur CNRS

Olivier Quéré, mcf science politique, Université de Haute Alsace

Laura Raim, journaliste

Tancrède Ramonet, producteur, réalisateur et musicien

Candice Raymond, historienne, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Serge Raymond, psychologue hospitalier honoraire, Ville-Evrard

Quentin Ravelli, Chercheur CNRS

Gianfranco Rebucini, anthropologue

Rachel Renault, Mcf en histoire, Le Mans

Jean Renoir, chercheur associé au CNAM

Eugenio Renzi, professeur de philosophie et de cinéma au Lycée Bellevue du Mans

Zofia Rieger, pianiste et comédienne, Paris

Michèle Riot-Sarcey, historienne, professeure émérite à l'université Paris 8, Saint-Denis

Constance Rimlinger, doctorante en sociologie à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris

Jacob Rogozinski, professeur de philosophie à l’université de Strasbourg

Frédéric Roux, professeur agrégé de sciences sociales, docteur en sociologie

Alexis Roy, anthropologue, CNRS

Arnaud Saint-Martin

Julien Salingue, docteur en science politique 

Nicolas Sallée, sociologue, Université de Montréal (Québec, Canada)

Michel Samuel, Maître de Conférences en Anthropologie, université Paris 8

Simon Sarlin, maître de conférences en histoire, Université Paris Nanterre

Pierre Sauvêtre, MCF en sociologie à l’Université Paris-Nanterre

Claire Savina, arabisante

Frédéric Sawicki, professeur de science politique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Sbeih Sbeih, post-doctorant

Valentin Schaepelynck, Maître de conférences, Université Paris 8

Régis Schlagdenhauffen, sociologue, EHESS

Marion Schumm, docteure en philosophie, enseignante en lycée

Patrick Simon, démographe, revue Mouvements

Sélim Smaoui, docteur en science politique

Bradley Smith, MCF en études anglophones, Université Paris Nanterre

Thomas Sommer-Houdeville, Docteur en Sociologie

Hélène Stevens, maîtresse de conférences en sociologie à l'Université de Poitiers

Sonia Taleb, doctorante en histoire

Julien Talpin, chargé de recherche au CNRS (Université de Lille)

Federico Tarragoni, maître de conférences en sociologie à l'université Paris 7-Denis Diderot

Louise Tassin, doctorante en sociologie, ATER à l'EHESS

Julien Théry, historien, université Lyon 2-Lumière

Arnaud Tomès, enseignant de philosophie, Strasbourg

Annie Topalov, psychanalyste

Christian Topalov, sociologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris

Jean-Louis Tornatore, anthropologue, université de Bourgogne

Maryse Tripier, sociologue, professeur émérite de l'université Paris-Diderot

Marie Van Effenterre, doctorante en anthropologie

Yves Vargas, professeur honoraire de philosophie, Paris

Daniel Veron, sociologue

Thomas Vescovi, chercheur indépendant en histoire contemporaine

Victor Violier, doctorant en science politique, Université Paris Nanterre

Claire Vivès, Sociologue, Centre d'études de l'emploi et du travail

Elise Voguet, historienne, CNRS

Christophe Voillot,maître de conférences en science politique,Université Paris-Ouest Nanterre

Sophie Wahnich, historienne, Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris

Olenka Witjas, responsable pédagogique

Pierre Zaoui, maître de conférences en philosophie à l'université Paris 7-Denis Diderot

David Zerbib, philosophe, Paris

 

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